«Par une sorte de pudeur, je détournai la tête et jetai un coup d’œil aux livres empilés à côté de sa chaise. Ils avaient tous l’air d’avoir été lus, mais je me demandai si un seul d’entre eux contenait une seule vérité comparable à celle, je l’avais deviné, qu’il connaissait aussi bien que moi : être mort est probablement le pire qui puisse vous arriver – après ça, il n’y a pas grand-chose qui ait de l’importance, et surtout pas ce que les autres disent de vous.
Tant vous pouvez respirer, vous avez une chance de réparer les vilenies auxquelles vous avez participé ; c’est en tout cas ce que je demandais dans mes prières quand il m’arrivait de prier. »
Philipp Kerr, Les Ombres de Katyn
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