mercredi 5 décembre 2012

Le Seigneur de Bombay de Vikram Chandra

Passé
« Finalement, j’ai mis le passé de côté, car on ne peut rien y changer, on ne peut que le laisser là où il est. Je l’ai découpé au scalpel, je m’en suis amputé. L’avenir, c’est ce qui va exister, pour toi, je me suis dit. »

Terre
« (…) si on ne possède pas de terre, on n’est rien. On peut mourir pour de l’amour, on peut mourir pour de l’amitié, on peut mourir pour de l’argent, mais en fin de compte, la seule vraie chose qui compte, dans le monde, c’est la terre. La terre, on peut se reposer sur elle. »

Rêve de Bombay
« Et il y avait des garçons et des filles venus de villages poussiéreux et qui considéraient les passants depuis les hauteurs des panneaux publicitaires, beaux, irréels. C’était possible. Cela arrivait. C’était le rêve de Bombay. »

Intérêt mutuel
« L’intérêt mutuel, tel était le lubrifiant qui faisait tourner la grande et la petite machinerie du monde (…). »

Sécurité
« Qu’elle soit grande ou petite, aucune maison n’est sûre. Gagner, c’est tout perdre, et le grand vainqueur, c’est le jeu. Toujours. »

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire